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La réglementation thermique 2012 s’applique à la quasi-totalité des bâtiments dont le permis de construire a été déposé après 01 janvier 2013, à quelques exceptions près.
Qu'est-ce que la réglementation thermique 2012 ?
Depuis le premier janvier 2013, la RT 2012 est applicable «à tous les bâtiments ou parties de bâtiments neufs chauffés ou refroidis afin de garantir le confort des occupants.»
Le texte de loi cite les types de bâtiments suivants : «bureaux, bâtiments à usage d’habitation (maisons individuelles ou accolées, logements collectifs, cités universitaires et foyers de jeunes travailleurs si leurs chambres possèdent une cuisine), enseignement, accueil de la petite enfance, bâtiments universitaires d’enseignement et de recherche, hôtels, restaurants, commerces, gymnases et salles de sport y compris les vestiaires, établissements de santé, EHPA, EHPAD, aérogares, tribunaux et palais de justice, bâtiments à usage industriel et artisanal.»
Ainsi, seuls les cas suivants ne sont PAS soumis à la RT 2012 :
Surface de l’extension | < 150 m² | ≥ 150 m² |
< 30% de la surface SHON RT de la partie existante | RT existant par éléments | RT 2012 |
≥ 30% de la surface SHON RT de la partie existante | RT 2012 | RT 2012 |
Dans le cas d’extensions ou surélévations, si la SHONRT de l’extension est inférieure à 30% de l’existant et à 150 m², c’est la RT existant par éléments qui s’applique. Pour les travaux plus imposants (extension supérieure à 30% de la SHONRT de l’existant ou supérieure à 150 m²), c’est la RT2012 qui s’applique. A noter que la RT 2012 ne s’applique qu’aux parties nouvelles de bâtiments et non aux bâtiments existants.
La réglementation thermique des bâtiments existants, dite RT existant a été mise en place en 2007. Lorsqu’un propriétaire souhaite effectuer des travaux sur son bien immobilier, que ce soit dans le secteur résidentiel ou dans le secteur tertiaire, il est systématiquement concerné par cette réglementation.
Il existe deux types de réglementations pour les bâtiments existants, en fonction de l’année de construction du bâtiment, de la surface et du montant des travaux : la RT « élément par élément » et la RT globale.
La RT globale s’applique dans le cas d’une rénovation lourde. Elle concerne les bâtiments dont :
Ces trois conditions sont cumulatives.
Lors d’une rénovation énergétique lourde, l’estimation des travaux à effectuer pour atteindre les objectifs de performance énergétique est donnée en fonction de la valeur initiale de la consommation d’énergie.
Ainsi, il est important d’évaluer cette consommation d’énergie initiale, dans le but de déterminer le montant des travaux à effectuer. De plus, cette évaluation permet d’orienter ses choix pour définir les éléments sur lesquels renforcer.
La performance énergétique globale à atteindre est celle que le bâtiment aurait atteinte si tous les éléments susceptibles d’influer sur la consommation énergétique (isolation, chauffage, production d’eau chaude, refroidissement, ventilation, éclairage, utilisation des énergies renouvelables) avaient été remplacés.
Afin de calculer la performance énergétique du bâtiment, il faut utiliser la méthode de calcul TH-C-E ex.
Dès lors que la performance énergétique globale après rénovation satisfait l’exigence minimale de résultat, la performance énergétique de chacun des éléments du bâtiment est laissée au libre choix du maître d’ouvrage.
Sur la demande des pouvoirs publics, le CSTB code la méthode de calcul Th-C-E ex au sein d’un moteur de calcul libre de droit. (lien vers le moteur de calcul ?)
Ce moteur de calcul ainsi que ses codes sources sont diffusés sous forme de "licences logiciel libre" à toute personne qui en fait la demande auprès du CSTB.
Logement :
La consommation d’énergie pour le chauffage, le refroidissement et l’eau chaude sanitaire après les travaux devra être inférieure à un maximum. Ce maximum pourra être modulé entre 80 et 165 kWh/(m².an) en fonction du type d’installations et du climat.
Tertiaire :
Dans tous les cas, les travaux de rénovation doivent aboutir à une diminution de 30% de la consommation d’énergie par rapport à la consommation initiale.
La RT « élément par élément » s’applique dans le cas des bâtiments existants résidentiels ou tertiaires soumis au remplacement d’un élément tels que les chaudières, les fenêtres, les isolations, les radiateurs, les ballons de production d’eau chaude, les climatiseurs. Elle s’applique à tous les bâtiments auxquels la RT globale ne s’applique pas.
Lorsque les maîtres d’ouvrage remplacent ou installent un élément dans le bâtiment, tel que l’isolation, un équipement de chauffage, de production d’eau chaude sanitaire, de refroidissement, de ventilation, ou, pour les bâtiments tertiaires, un équipement d’éclairage, la RT existant les oblige à installer des produits dont la performance énergétique doit être supérieure ou égale aux caractéristiques données dans l’arrêté du 3 mai 2007.
Le 25 mars 2017, les ministres du Logement et de l’Habitat durable et de l’Environnement, de l’Energie et de la Mer ont publié au Journal officiel un arrêté qui rehausse ces seuils de performance énergétique. Il entrera en vigueur le 1er janvier 2018.
La RT existant « élément par élément » concerne 8 points du bâtiment qui sont particulièrement stratégiques pour baisser sa consommation énergétique (voir l'image).